Jeune plafonneur gantois de 32 ans, Dimitri Van Geert manie avec brio le plâtre depuis l’âge de 17 ans. Son grand-père et son arrière-grand-père plafonneurs lui ont transmis l’amour du métier dès sa plus tendre enfance. Après sa formation et une première expérience professionnelle de 3 ans, il lance sa propre société de plafonnage Pleisterwerken Van Geert à seulement 21 ans. Rencontre.
Pouvez-vous nous présenter votre société et nous dire quelles sont ses particularités ?
Chez Pleisterwerken Van Geert, nous tâchons de répondre à trois grands principes : une organisation irréprochable, une structure exemplaire et un personnel fiable. Comprendre les souhaits et attentes de nos clients, examiner les contraintes, garder le contact à chaque étape du travail sont des critères essentiels à nos yeux !
Notre société répond essentiellement au marché des particuliers. C’est pour cette raison que nous tenons à nous focaliser sur des chantiers principalement localisés dans notre région. Nous sommes basés à Wetteren et nous nous déplaçons vers Malines, Dilbeek, Aalter… même si nous avons aussi quelques chantiers à Bruxelles et sur la côte belge.
Comment est structurée votre entreprise ?
Nous sommes organisés en trois équipes : 6 personnes pour les travaux intérieurs, 3 pour les travaux extérieurs et 2 personnes pour les opérations d’intervention. Nous travaillons aussi avec des sociétés externes telles que MiXem Light, spécialisée dans la rénovation des salles de bains. Dans le cadre de ces collaborations, je reste la personne de contact pour le client, ce qui facilite les démarches.
Comment s’organise votre quotidien et comment voyez-vous Pleisterwerken Van Geert dans quelques années ?
Pour optimiser l’efficacité de nos missions, nous essayons de structurer au mieux notre organisation. La partie administrative et les plannings sont gérés en fonction des meilleures convenances du personnel. Cette préparation permet aux employés de fournir un travail de qualité, de continuer à répondre aux exigences esthétiques, architecturales et techniques des clients et de maintenir avec eux des contacts privilégiés. C’est pour conserver cette organisation rigoureuse que je ne souhaite pas – à ce stade – développer une plus grande structure.
Avez-vous des exemples de chantiers qui devaient répondre à une exigence esthétique particulière ?
Une maison de maître à Gand a demandé un important travail manuel et artistique de notre part ! Des plafonds de 4 à 5 mètres de hauteur, des moulures anciennes à rénover, un escalier aux mûrs courbés et du plafonnage sur des structures ovales ont constitué les ingrédients d’un beau défi que nous avons relevé avec succès ! L’esthétisme et la technique nécessitent un travail précis auquel nous pouvons répondre.
En tant que plafonneur, faut-il se spécialiser ou faut-il plutôt rester généraliste ?
Certaines entreprises se spécialisent dans les salles de bains ou le revêtement de sol. Personnellement, je me concentre sur le plafonnage et je préfère le travail traditionnel. C’est d’ailleurs le grand point fort de notre société. Nous répondons à toutes demandes « spéciales » concernant le plafonnage, qu’elles exigent des compétences techniques ou artistiques. Nous redirigeons nos clients vers d’autres entreprises pour tout autre type de travaux qui sortent de nos compétences.
Quel est votre rythme de travail ?
Nous gérons environ 12 chantiers par mois, ce qui représente quand même 154 chantiers par an !
La météo n’a pas vraiment d’influence sur les délais de nos missions, sauf peut-être s’il gèle très fort… Mais nous arrivons généralement à respecter nos plannings en prenant en compte ces possibles désagréments.
Comment vous positionnez-vous par rapport à la concurrence ?
Il est essentiel d’avoir une bonne visibilité. Un bon logo, une qualité irréprochable et de bons contacts humains me semblent indispensables pour se positionner sur le marché.
Actuellement, les concurrents sont des sociétés plus jeunes. Notre avantage est de pouvoir jouer sur notre expérience et notre notoriété. A mes débuts, je n’avais qu’un seau et un mélangeur. C’est une fierté d’en être arrivé là aujourd’hui !
La relation avec le client est très importante pour vous. Qu’en est-il de la relation avec Knauf ?
Mon premier employeur travaillait déjà avec les produits Knauf… j’y suis donc plus qu’habitué ! Guido Denivel, délégué de Knauf, que j’ai rencontré dès le début de mon parcours professionnel a su répondre à mes questions et aux exigences techniques et esthétiques auxquelles nous devons souvent répondre. Pour moi, le plafonnage c’est du 100% Knauf !
Quel est votre produit Knauf phare ?
Tous nos produits viennent de chez Knauf. Ils répondent tous à nos attentes et à celles de nos clients. Je peux évidement citer le traditionnel MP 75 ! Mais aussi les plaques Stuc, Betokontakt, les profilés… Les produits Knauf répondent à chaque spécificité. Par exemple, le Diamond Board est un excellent produit qui s’accommode aux contraintes d’espaces particuliers comme les garages ou les cages d’escaliers.
Les produits Knauf fonctionnent parfaitement auprès de nos clients grâce à leur visibilité et à l’important travail effectué par les équipes Marketing. Ils sont connus et reconnus en Belgique, ce qui assure au client d’avoir un matériau de qualité. Il ne reste qu’à le travailler…
Votre expertise vous mènera-t-elle à utiliser les nouveaux produits innovants Knauf, tel que le nouvel enduit SILKO 36 ?
J’ai pu suivre la formation SILKO 36 et dès que l’occasion se présentera pour un chantier je franchirai volontiers le pas… avec l’aide de Guido Denivel !
Votre société est une entreprise familiale. Essayez-vous à votre tour de transmettre l’amour du plâtre à vos enfants ?
Lorsque nous nous baladons, mes enfants sont déjà très fiers de pointer du doigt les publicités sur « l’entreprise de papa ». J’espère effectivement que la relève sera assurée… ça a l’air bien parti !
